top of page

Trois questions à Christine Crifo


Christine Crifo

Que doit représenter la Coopération décentralisée pour vous ?

C’est un moyen pour les collectivités territoriales de s’ouvrir au monde et de monter, avec des partenaires locaux, des projets de développement co-construits avec les partenaires étrangers.

C’est un outil de proximité d’aide au développement, qui vise à stabiliser les populations et éviter leur exode. L’addition et la mutualisation des actions de toutes les collectivités territoriales accroissent l’efficacité de ces politiques.

La coopération décentralisée avec des régions en difficulté agit dans de très nombreux domaines : agriculture, santé, culture, droits de femmes...

L’accès à l’éducation, en particulier des filles, doit être une priorité de cette politique. Au-delà de l’aide que les collectivités fournissent, elles portent partout la voix de la France et les valeurs de la démocratie. L’engagement des collectivités locales dépasse les sensibilités politiques, au service de l’humanisme.

Quel regard portez-vous sur l’action de la droite en matière de coopération internationale ?

Lorsque nous étions dans la majorité, nous avons œuvré pour construire une politique de coopération à part entière, dotée d’un cadre d’action précis et de crédits financiers dédiés.

Nous avions signé des conventions de coopération avec six régions en Arménie, au Sénégal, au Maroc en Palestine, tout en maintenant des relations privilégiées avec la région de Constantine en Algérie. Dès son arrivée aux manettes, la droite a réduit les crédits dans un budget départemental pourtant en hausse.

La majorité a réduit à quatre les conventions de coopération, mettant notamment à l’arrêt la coopération avec le gouvernorat de Bethléem en Palestine ou nous avions pourtant développé des échanges très constructifs.

L’exécutif a lancé son 2ème appel à projets en faveur de la coopération internationale. De quoi s’agit-il et est-ce une bonne chose ?

La droite a fait le choix de lancer cet appel à projets pour les seules associations qui œuvrent dans les pays avec lesquels elle est restée en coopération. Je trouve dommage qu’il ait été décidé d’exclure a priori toute autre action à l’international.

De plus, au regard des enjeux développés, la somme de 50 000 € apparait dérisoire.

À l'affiche
Posts récents
Suivez-nous sur
  • Facebook Long Shadow
  • YouTube Long Shadow
Par tags
Pas encore de mots-clés.
bottom of page