Tribune du mois de décembre
MOBILISONS - nous !
Chères et chers amis,
A un mois des échéances présidentielles, la campagne bat son plein et apporte quotidiennement son lot de rebondissements ; certains la qualifient même d’inédite tant le feuilleton des démêlés judiciaires de candidats à la magistrature suprême et les victoires de candidats, considérés comme outsiders par les médias, ont bouleversé les pronostics des commentateurs.
Qui aurait imaginé il y a quelques mois que la probité publique serait le thème principal de la campagne ? Qui aurait imaginé que les démêlés judiciaires de certains candidats confisqueraient le temps médiatique pré-électoral, au détriment des autres candidats et du contenu des programmes ? Et surtout, qui aurait pensé que des primaires d’une droite qui se voyait favorite, sortirait un candidat immédiatement déconsidéré par la révélation de mauvaises pratiques avec l’argent public, mais qui fort de sa victoire interne, se maintient envers et contre tout ?
Avec raison, cette thématique de probité publique rencontre un fort écho auprès de nos concitoyens qui demandent un renouvellement et l’arrêt de certaines pratiques incompatibles avec le désintéressement qui doit guider l’action des élus. Lutter contre l’abstention, redonner du sens à l’action publique et du crédit à notre classe politique, interdit que des élus, si leur malhonnêteté ou leur opportunisme sont avérés, puissent continuer leur carrière élective. A fortiori lorsqu’ils sont en lice pour l’élection à la Présidence de la République. Il en va de la bonne santé démocratique de notre République et de l’image de la France dans le monde.
Notre gouvernement a bien mesuré ce malaise démocratique et cette crise de confiance envers notre classe politique. C’est pourquoi, il a proposé de nombreuses avancées (publication du patrimoine des élus, création du parquet national financier).
Benoit Hamon veut aller plus loin et propose des mesures efficaces et nouvelles pour donner encore davantage de transparence à notre vie publique.