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La majorité oppose jeunesse et petite enfance !

  • Amandine Germain
  • 20 avr. 2017
  • 1 min de lecture

Amandine Germain

" L’action sociale a une nouvelle fois fait les frais de la course au populisme lors du débat d’orientations budgétaires. Dans le budget 2016, 3 millions d’euros ont été supprimés pour les jeunes (subventions amputées pour les missions locales, la prévention spécialisée, les foyers de jeunes travailleurs…).

Ce budget a été réorienté vers les crèches. Mais alors que nous clôturons l’exercice budgétaire 2016, nous constatons que le budget des crèches n’a pas été dépensé ! Il a donc été prétexte à sabrer l’action publique en direction des jeunes les plus en difficultés, et à mettre les associations concernées en grande difficulté.

Cela relève non seulement d’une gestion budgétaire approximative, mais aussi d’un non sens si l’on veut favoriser l’insertion professionnelle des jeunes. C’est la même logique qui préside dans le plan départemental d’insertion quand sont supprimées de nombreuses actions d’insertion sociale…

Finalement quand on est trop éloigné de l’emploi ou qu’on est un jeune peu qualifié ou en rupture, le département nous laisse tomber. C’est l’égalité des chances auprès de ceux qui sont le plus en précarité qui est abandonnée.

La droite est tristement fidèle à elle-même dans ces orientations, comme dans ses discours sur les allocataires du RSA : elle contribue à diviser le société, en opposant les âges et les publics. Et emboite ainsi le pas des populistes. "

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