Le "fait du Prince"

" Nous avons toujours été favorables à une intervention économique sur les territoires, à un soutien aux collectivités et au plan de relance qui, rappelons-le, avait été lancé par la précédente majorité de gauche. Le récent soutien départemental aux projets portés par les intercommunalités a été largement sollicité sur les territoires et nous le reconnaissons volontiers.

En revanche, nous nous interrogeons sur la méthode. Sans autre critère objectif de subventions que celui de la demande des élus locaux, sans taux d’intervention maximum ou minimum, sans direction politique, sans autre cadre que la volonté ou non de l’exécutif pour partager 23 millions d’euros, ce plan de soutien ressemblait à s’y méprendre à un guichet de la banque Isère en mode open-bar.

Lors des débats, nous avons regretté le «fait du prince» qui décide, ou pas, sans transparence de l’opportunité et de la hauteur de son soutien. Ainsi dans l’agglomération grenobloise, la majorité a choisi de subventionner a minima la demande de la Métropole et de s’engager massivement sur le projet de stade de biathlon du col de Porte. Projet de valeur, certes, mais ne correspondant ni pleinement au périmètre, ni aux attentes, ni même aux compétences de la Metro...

Parfois la souplesse des critères emmène à la contorsion... "

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