Quelle réciprocité pour les bénéficiaires du RSA ?

Ce que le Gouvernement a fait :

La Prime d’activité est une aide financière qui vise à encourager l’activité et à soutenir le pouvoir d’achat des travailleurs aux ressources modestes.

Elle remplace au 1er janvier 2016 le RSA « Activité » et la Prime pour l’emploi et elle est versée par la CAF.

Cette prime doit permettre de soutenir l’activité et le pouvoir d’achat des travailleurs, gagnant moins de 1 500 euros par mois. Les étudiants et les apprentis peuvent également y avoir droit s’ils justifient, dans le trimestre concerné, de revenus d’activité suffisants. Plus de 5,6 millions d’actifs, dont 1 million de jeunes, sont éligibles à la prime d’activité.

Il s’agit d’inciter à la reprise d’activité et que le travail soit valorisé. Il ne s’agit pas d’un minima social. La prime d’activité se déclenche dès le premier euro de revenu d’activité et concerne tous les travailleurs de plus de 18 ans.

« Lors de la séance publique du 25 mars dernier, la majorité de droite nous a présenté un plan « réciprocité pour les aides sociales.

Nous sommes ici au cœur des politiques départementales, l’essence même de la collectivité. Aussi, un sujet majeur comme celui-ci doit être abordé avec humilité et avec toute la gravité nécessaire à un travail de qualité. N’oublions pas que ces décisions impactent directement et fortement la vie des bénéficiaires.

A l’inverse, la droite nous propose un plan concocté en catimini, sans avoir pris la peine d’associer en amont l’opposition et les bénéficiaires. Ainsi, ce plan oscille entre bonnes intentions et sous-entendus lourds de sens.

L’approche qui nous est proposée tient plus de la pensée magique que de la réalité. La période que nous traversons nécessite au contraire et plus que jamais un travail apaisé et proche des réalités sociales.

Rendre chaque allocataire acteur de son parcours et l’accompagner dans le dépassement de ses difficultés sociales et professionnelles afin d’accéder à un emploi est notre volonté.

Nous demandons donc le rétablissement des crédits dédiés à l’insertion sociale et professionnelle des publics en difficulté fortement diminués par la droite et réaffirmons la nécessité de poursuivre un travail d’insertion personnalisé et adapté à chacun. C’est sur cette base là que le retour à l’emploi deviendra possible. »

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