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Trois questions à Amandine Germain

  • Amandine Germain
  • 26 févr. 2016
  • 2 min de lecture

Bernard Michon

Pourquoi soutenez-vous les Centres de santé de Grenoble ?

Les 5 centre sue santé de Grenoble, sous statut associatif, ont été créés lors des mandats Dubedout dans les quartiers fragiles sur le plan économique et social.

L’objectif était de donner un accès aux soins pour tous, quel que soit son niveau de revenus, sa situation sociale, son lieu de résidence, car dans les quartiers concernés la médecine libérale ne s’est malheureusement jamais installée ou a progressivement déserté.

En quoi consistent précisément leurs actions ?

Prévention, éducation à la santé, continuité des soins grâce à des équipes pluridisciplinaires : ces missions sont au coeur du travail quotidien des professionnels (médecins, infirmières, psychiatres...) des centres de santé. Leurs interventions vont donc bien au-delà de l'acte de soin, et s'étendent aussi à des missions au sein des crèches, PMI, lieux d'accueil parents-enfants.

C’est ainsi que le Département de l’Isère, comme la Ville de Grenoble, ont toujours et historiquement soutenu les centres de santé, à travers une subvention conséquente, et aussi

pour ce qui concerne le Département, par la fourniture et la prise en charge des vaccins.

Les habitants des quartiers où sont implantés les centres de santé ont ainsi la meilleure couverture vaccinale du territoire !

Et aujourd'hui ?

Aujourd’hui, la baisse des subventions décidée sans concertation par les nouvelles majorités de la Ville de Grenoble et du Département nous préoccupe fortement : sans majorité socialiste dans ces deux collectivités c’est environ 100 000 euros de budget en moins pour 2016 pour les centres de santé !

Mais c’est aussi le manque de connaissance et de considération du travail réalisé par les centres de santé qui nous interpelle : après presqu’une année de mandat, la majorité départementale n’a siégé qu’une fois au Conseil d’administration de l’association pour annoncer des baisses de subvention d’un montant approximatif, sans explication et sans aucun retour auprès de l’association alors que le budget départemental est voté depuis deux mois !

L’association se trouve pourtant dans une situation d’extrême fragilité sur le plan budgétaire, car son activité, indissociable du service public, ne peut être rentable.

Après le vote d’un budget départemental 2016 qui a sacrifié les jeunes ayant le plus besoin des politiques publiques (éducateurs de rue, planning familial, foyers de jeunes travailleurs, missions locales...), nous devons continuer de convaincre, dans tous les territoires, de la nécessité de conduire des politiques de solidarité active, qui incluent au lieu d’exclure, qui nous unissent au lieu de nous diviser, et qui constituent le socle de notre cohésion sociale.

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